Détrompez-vous, l’assurance vie mineur n’est pas une utopie. En effet, ce placement n’est pas seulement réservée aux personnes majeures. En tant que parent, vous pouvez ouvrir un contrat au nom de votre enfant mineur. Il bénéficiera dès son plus jeune age des nombreux avantages du produits financier sur long terme.
Mais alors comment s’y prendre concrètement pour ouvrir une assurance vie à son enfant? Quelles sont les conditions? Pourra-t-il procéder à un rachat d’assurance vie? Et comment clôturer ce contrat par la suite?
Les conditions d’ouverture de l’assurance vie à un enfant mineur
L’ouverture d’un contrat d’assurance vie est soumise à des conditions. Bien évidement un enfant mineur n’a pas la capacité à souscrire lui-même une assurance vie. Seuls ses parents ou tuteurs légaux ont la possibilité d’ouvrir un contrat à son nom. Mais aussi dans ce cas, ils devront accepter de gérer l’assurance vie. Cela jusqu’à la majorité de l’enfant. Par gérer, on entend valider les les opérations courantes.
Seuls les enfants émancipés peuvent souscrire seul un contrat d’assurance vie et le gérer comme un adulte. A défaut, les bénéficiaires du contrat sont choisis par l’adulte. C’est donc potentiellement vous qui désignerez les héritiers du contrat. D’autres règles s’appliquent. A la souscription les enfants de plus de 12 ans doivent donner leur consentement. En dessous, les deux parents ou alternativement un seul parent / tuteur et le juge des tutelles doivent contractualiser l’assurance vie mineur à l’ouverture.
Les avantages de l’assurance vie pour l’enfant mineur
Préparer l’avenir de votre enfant
Pour financer sa première voiture, ses études ou son premier appartement. Le contrat d’assurance vie est un bon moyen d’épargner. Surtout dans la valorisation du patrimoine. Car en effet, les contrats proposent des rendements plus élevés que les autres produits. Comme le Livret A, le compte sur livret, le Livret Développement Durable. Et contrairement au plan d’épargne logement PEL, il n’y a pas de plafond.
Etre préventif, ne signifie pas duper l’administration fiscale. Les sommes déposées sur le contrat doivent rester raisonnables au regard des revenus du contributeur. Pas de seuil strict, mais soyez vigilant et correct.
L’assurance-vie est aussi une solution financière qui permet de placer un capital reçu d’une donation ou d’une succession. Dans ce cas, nous vous conseillons de choisir un support diversifié. Tout simplement pour limiter le risque de moins-valu sur le long terme. Ce n’est qu’à 18 ans que l’enfant non mineur pourra effectuer un rachat d’assurance vie ou des retraits.
Limiter les rachats ou les retraits
Pour protéger le capital investi. Et éviter tout risque de dilapidation par manque de maturité du jeune adulte. Le don d’argent à un enfant mineur sur un contrat d’assurance vie peut être accompagné d’un pacte adjoint.
Cet acte permet d’encadrer l’utilisation future de l’épargne. Ainsi en tant que parent ou grand-parent donateur, vous pouvez insérer une clause d’inaliénabilité temporaire. Cette dernière peut permettre de bloquer jusqu’aux 25 ans de l’enfant les éventuelles retraits sur le capital de l’assurance vie.
La sortie de l’assurance vie mineur
L’assurance vie est avantageuse pour sa fiscalité allégée après huit années de détention. Suite à cela, le premier retrait limite vos futurs placements. Néanmoins, si vous avez besoin de l’argent. Vous n’aurez qu’à demander une clôture de votre contrat. Cela directement à la banque ou l’assurance porteuse du contrat d’assurance vie.
Les contrats recommandés : Assurance vie Boursorama, Assurance vie BforBank et Euro Croissance.